Utilisateur:Rorapide/Philippe-Guillaume de Montrichard

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Né en 1616[1], il sera Gouverneur de Nozeroy, seigneur de Sirod, grand gruyer général pour le prince d'Orange, capitaine de dragons, nommé chevalier de l'ordre de Saint-Georges en 1662. Il épouse en 1649 Charlotte Mareschal de Bouclans (-1712). Il décèdera en 1688.

Vie privée[modifier | modifier le code]

De cette union avec Charlotte Mareschal de Bouclans il aura dix enfants[1] dont: 1° Nicolas-Jean-Baptiste de Montrichard (1653-1741), 2° Pierre de Montrichard (-), chanoine à la métropole de Besançon, 3° Pierre-Joseph Ier de Montrichard (-), major d'infanterie tué à la bataille de Crémone en 1702, sans postérité), 4°Antoine de Montrichard (-), mort jeune à la guerre, 5° Charles de Montrichard, tué à la bataille de Cassano en 1705, 6° Dominique de Montrichard (-), religieuse Annonciade, 7° Christine de Montrichard (-), morte fille, 8° Jean-Baptiste de Montrichard (-1708), mort lieutenant-colonel, 9° Françoise-Prospère de Montrichard (-1697), Abbesse de Notre-Dame de Migette, 10° Madeleine de Montrichard (1699-1741), chanoinesse de Notre-Dame de Migette.

Guerre de Trente ans[modifier | modifier le code]

De la Guerre de Trente Ans, il participa à la bataille de Rocroi d'où il reviendra en héros. Philippe-Guillaume de Montrichard fut comme son père et son aïeul gouverneur de Nozeroy, capitaine de deux cent dragons et commandant en chef de l'arrière-ban du grand canton de la province dans les montagnes en 1669. Tout comme son père Roland de Montrichard, il fut assiégé en 1668 dans Nozeroy pendant la campagne de Franche-Comté menée pour le compte du Roi Louis XIV par Louis II, dit le grand Condé. À la manœuvre c'est Jean de Watteville un noble franc-comtois qui aide Louis XIV à la reconquête de la province en proposant au gouverneur de Nozeroy de se soumettre comme le décrit de ces quelques lignes Désiré Monnier (1788-1867): "Au mois de février 1668, Besançon, Dole, Salins, le château de Joux, Gray et d’autres places s’étaient déjà rendus à Louis XIV, que plusieurs lieux moins importants tenaient encore. Philippe-Guillaume de Montrichard, d’une famille qui, depuis 1492, fournissait des gouverneurs à la ville et au château de Nozeroy, avait alors le soin de la défense de ce château et de cette ville. Dom Jean de Watteville, abbé de Baume, secondait de tout son pouvoir la soumission de la province au roi de France ; il offrit à ce capitaine une récompense au nom de ce souverain s’il ouvrait les portes de Nozeroy à la troupe française qui était à Château-Vilain, et s’il l’admettait comme garnison. Philippe-Guillaume de Montrichard, indigné de cette proposition, répondit qu’il ne traiterait jamais avec un parjure, et qui si, par le sort des armes, Watteville se rendait maître de la place, Philippe-Guillaume de Montrichard ferait sauter et la place et le traître. Ayant échoué de ce côté, Jean de Watteville se tourna vers les habitants qu’il fit pratiquer secrètement ; il les indisposa contre leur gouverneur et les menaça du pillage. Ceux-ci s’emparèrent de leur défenseur (ndlr Philippe-Guillaume de Montrichard), le remirent entre ses mains et reçurent l’ennemi dans leurs murs. Après la signature du traité d’Aix-la- Chapelle (en 1668), qui restitua la Franche-Comté à l’Espagne, des commissaires envoyés des Pays-Bas dirigèrent une information contre les membres du parlement soupçonnés de trahison. Philippe-Guillaume de Montrichard, entendu comme témoin, excusa les habitants, mais révéla l’odieuse conduite de Watteville"[2]

Sources:[modifier | modifier le code]

  1. a et b Comte Roland de Montrichard, Trois siècles de parentés (1640-1940). Descendance complète en ligne masculine et féminine des 32 ascendants de Louis, Vicomte de Montrichard (1853-1902), Paris, SGAF, , 224 p.
  2. Désiré Monnier, Les jurassiens recommandables par des bienfaits, des vertus, des services plus ou moins utiles, et par des succès obtenus dans la pratique des arts et des sciences , pour servir à la statistique morale du Jura et à l'histoire des arts en Franche-Comté, Lons-le-Saunier, Imprimerie Frederic Gauthier, , 513 p. (lire en ligne), p. 267-268